mercredi 10 novembre 2010

Canard, orange et céléri

Pour changer des tartes, voici pour une fois une recette de viande, de volaille plus exactement directement inspirée de Jamie. Il est vrai que pour deux personnes, un canard, c'est vraiment énorme, mais l'avantage de cette recette, c'est que l'on peut congeler la moitié de la viande de canard. En général, j'en congèle la moitié, déjà effilochée, pour une salade avec des graines de grenade et de la roquette. Comme la cuisson est longue et lente, la viande n'est pas du tout sèche, fondante en réalité. Autre utilisation de cette recette : la récupération de la graisse pour faire revenir des pommes de terre. Et oui, il semblerait que la graisse de canard  (et d'oie) soit la seule graisse animale qui fasse baisser le taux du mauvais cholestérol et augmenter celui du bon.  Des études (françaises évidemment !, tout à fait impartiales bien sur...) l'ont prouvé. En tout cas, qui ne saliverait pas devant des pommes de terres rôties dans la graisse de canard ? (les végétariens ? je ne suis même pas sure...). Il manque la coriandre sur la photo, un petit effort d'imagination ? :)

Ingrédients :
1 canard
1 orange bio
4 gousses d'ail en chemise
5 clous de girofle
Feuilles de laurier
1 cs d'huile d'olive
2 céleris-rave
Sel, poivre au moulin
quelques feuilles de coriandre pour le service

Préparation : 
Préchauffer le four à 120°C. Faire revenir dans une cocotte le canard avec l'huile sur les deux faces. Le retirer du feu pour le fourrer avec l'orange coupée en quartiers, les clous de girofle, l'ail, le sel et le poivre. Glisser les feuilles de laurier sous la peau.
Mettre au four avec un couvercle doublé d'une feuille de papier aluminium pour 2h30.
Eplucher les céleris et les couper en cubes.
Sortir la cocotte du four, vider une partie de la sauce (graisse et jus de viande à mettre au frigo pour les séparer). Retourner le canard et placer en dessous et sur les côtés le céleri. Saler.
Remettre au four pour 1h30.
Sortir la cocotte, vider encore une fois toute la sauce, augmenter la température du four à 200°C et placer tous les cubes de céleris sous le canard.
Laisser griller 6 à 7 min  sur chaque face.
Server chaud avec les pluches de coriandre parsemées sur le céleri.

dimanche 17 octobre 2010

Tarte au gorgonzola et aux poires


Encore une tarte ! et oui, j'adore ! (les faire et les manger). Celle-ci est rapide et vraiment excellente : le mélange poire-bleu fonctionne évidemment à merveille,la ricotta apporte de la douceur, et les noix le côté amer et croquant. Il faut utiliser des poires vraiment fermes et peu juteuses sinon la pâte s'humidifie trop. (en Hongrie, les Alexander sont parfaites !) 

Désolée Bill, mais je commence à avoir fait le tour des citations possibles, surtout dans mes limites du politiquement correct et du sexuellement acceptable sur mon blog ! Donc tu m'excuseras, de manière posthume, si à l'avenir si je continue à emprunter le titre de ton livre sans en extraire la moindre citation.

Après vérification, ça fait longtemps que je n'ai pas publié de recette de tarte salée, et la dernière était assez proche : céléri-bleu...

Ingrédients :
- 100 g de Gorgonzola (pas la version crémeuse) coupé en petits morceaux
- 120 g de ricotta
- 2 poires
- 2 oeufs
- 1 poignée de noix grossièrement concassées
- Sel, poivre

pour la pâte
- 150 g de farine
- 30 g de flocons d'avoine
- sel
- 1 petit verre d'eau
-  3 cs d'huile d'olive

Préparation :
Préparer la pâtes selon la méthode habituelle. Laisser reposer au frigo 30 min.
Préchauffer le four à 180°C.
Eplucher et couper les poires en morceaux.
Dans un bol, battre la ricotta et les oeufs avec le sel et le poivre.
Cuire à blanc 10 min la pâte (recouverte de papier sulfurisé et de pois chiche par exemple)
Sortir la tarte du four et disposer, dans l'ordre, les morceaux de poire, le gorgonzola et les noix puis verser par dessus le mélange oeufs - ricotta.
Remettre au four une vingtaine de minutes.

samedi 9 octobre 2010

Soupe Orange



 Aujourd'hui, une soupe fraîche, fraîche parce que servie froide, mais aussi parce qu'elle ne contient que des ingrédients légers, vifs et toniques pour faire le plein de vitamines...

—La Mort était l'idole de leur culture, expliquait ma mère en levant les yeux de son grimoire maya. C'est de la mort qu'ils tiraient le feu et la parole et la semence de maïs... La mort se changeait en grains de maïs...

Ingrédients (pour 4 bols) :
- 5 carottes
- 1/2 poivron rouge (optionnel)
- 1 cs de miel
1 cs de jus de citron ou le jus d'une demi-orange
1 cs de graines de coriandre
- 1 oignon
- 2 cm de gingembre
- quelques feuilles de coriandre (optionnel)
- 1 cs d'huile d'olive
- 1/2 bouillon cube
- eau bouillante
 
Préparation :
Préchauffer le grill du four (pour le poivron).
Laver l'oignon, les carottes et le poivron. Éplucher les carottes et couper les en rondelles.
Couper le poivron en deux et enlever les les parties blanches et les graines. Le mettre côté peau sous le grill pendant 10 min (jusqu'à ce que la peau devienne noire). A la sortie, le placer dans un sac en plastique fermé jusqu'au refroidissement. Puis retirer la peau.
Émincer l'oignon (après avoir retirer le germe si besoin est) et le faire revenir dans une cs d'huile d'olive avec les graines de coriandre. Ajouter les carottes et remuer.
Râper au dessus de la casserole le gingembre.
Verser l'eau bouillante jusqu'à ce que les légumes soient recouverts et ajouter le bouillon cube. Laisser cuire 15 à 20 min : les carottes doivent être tendres.
Dans un blender, (ou à l'aide d'un mixer), verser tous les légumes, puis le jus de cuisson (en garder une partie pour ajuster la consistance) et le citron (ou le jus d'orange) et la coriandre.
Mixer, goûter, ajuster !
et laisser refroidir au moins 4h au frigo.
Servir froid.

samedi 2 octobre 2010

Tarte renversée aux pommes

Non, ce n'est pas un gâteau polonais, même si les apparences sont trompeuses... Je me suis inspirée de plusieurs recettes pour "créer" celle-ci. Le résultat était bon, voire très bon mais, les pommes que j'avais achetées étaient très acides et au final, cela manquait peut-être un peu de sucre. En fait elles n'étaient pas assez caramélisées. Donc je transforme la cc de miel en cs ! Je n'ai ajouté aucune épice, mais la prochaine fois, j'ajouterai de la fève tonka ou de la vanille. Depuis quelque temps, je n'ai plus de poudre d'amande ramenée de France, donc je la réalise moi-même avec des amandes entières achetées au marché, en les plongeant 1 à 2 min dans de l'eau bouillante pour les monder (enlever la peau), puis je les essuie, je les fais griller à sec 5 min et je les passe au mixer. La poudre obtenue est moins fine mais nettement plus savoureuse. Cette poudre grossière donne au gâteau un coté croustillant qui tranche très agréablement avec le moelleux des pommes. 
En écrivant la recette, je viens de lire quelques articles sur le sucre blanc,  et je résume : le sucre blanc est toxique. Non, je n'exagère pas, pour le digérer, notre organisme doit puiser dans ses "bonnes" réserves, et je ne parle même pas de la méthode pour le raffiner. L' horreur...

Après l'endroit, l'envers :


 Dans la cité d'Interzone :

Derrière eux, on voit à travers les portes ouvertes des comptoirs d'acajou et des guéridons nappés, des cuisines et des salles de bains, des couples qui forniquent côte à côte sur des rangées de lits de cuivre, des milliers de hamacs enchevêtrés, des camés qui se garrottent le bars, des fumeurs d'opium ou de hachisch, des gens qui se lavent et mangent et bavardent dans un nuage de fumée et de vapeur.



Ingrédients :
1 pot de kefir (ou de yaourt)
2 pots de farine
1 petit pot de sucre (non raffiné mélangé avec du blanc)
1/2 pot d'huile d'olive
2 oeufs
1 pot d'amande en poudre
2 ou 3 pommes
Un peu de beurre salé
1 cs de miel
6 g de levure
1 pincée de sel
un peu d'extrait d'amande amère
+ en option : fève Tonka râpée ou vanille.
Préparation :
Préchauffer le four à 180°C.
Faire revenir les pommes épluchées et coupées en morceaux dans le beurre avec le miel jusqu'à temps qu'elles caramélisent.
Mélanger d'un côté les ingrédients secs. Dans un autre récipient, fouetter les oeufs, ajouter le kefir, l'huile et l'extrait d'amande, bien mélanger.
Verser ce dernier mélange sur les ingrédients secs et mélanger à l'aide d'une spatule.
Dans le fond de moules individuels (beurrés au préalable, s'il ne sont pas anti-adhésifs), déposer les pommes puis verser la préparation au dessus.
Placer au four jusqu'à ce que la pâte soit bien dorée, 25 à 30 min environ.
Les sortir  du four et les démouler aussitôt.



dimanche 19 septembre 2010

Empanadillas

Rentrée ! pour toi aussi, Bloggi !! avec des empanadillas complètement improvisés, au thon, un poil secs à mon goût, mais je n'avais pas assez éliminé l'eau de la farce et la pâte était peut-être un trop molle, donc j'ai du les faire cuire plus longtemps. Pour la pâte, je m'en tiens à la version flocons d'avoine-huile d'olive, rapide, et qui ne m'a (jusque là) posé aucun problème, facile à étaler, ne se casse pas ... sûrement rien à voir avec l'originale... Sur la photo, la dorure n'est pas uniforme, mais je n'avais pas délayer mon jaune d'oeuf avec un peu d'eau, donc j'étais limitée en quantité, à améliorer !

Pour tous ceux qui n'aiment pas prendre l'avion, un extrait de la
Postface Atrophiée : Tu en ferais tout autant

Pourquoi tout ce papier gâché à essayer d'emmener le Beau Monde d'un endroit à un autre ? Peut-être pour épargner au Lecteur la fatigue de randonnées à travers l'espace, et lui permettre de mériter son épithète d'Aimable ? Et voilà, le billet est payé, le taxi appelé, l'avion prêt à décoller, on peut enfin ouvrir les yeux dans la tiédeur de cette caverne couleur pêche au moment où Elle (l'hôtesse du ciel, bien sûr) se penche pour offrir dans un murmure bonbons, chewing-gum, Dramamine, et même du Nembutal.
— Parlez-moi de parégorique, ma beauté, et je vous entendrai...

Ingrédients :
200 g de farine
50 g de flocons d'avoine
4 cs d'huile d'olive
Sel, eau tiède
2 boites de thon (une au naturel et une à l'huile pour moi, environ 200 g)
1,5 boite de tomates pelées
3 tomates séchées à l'huile coupées en petits morceaux
2 oignons rouges émincés
1 cc de piment d'Espelette
2 branches de thym
2 feuilles de laurier
huile d'olive
sel, poivre
1 jaune d'oeuf

Préparation : 
Préparer la pâte :
Mélanger la farine, le sel et les flocons d'avoine dans un récipient. Creuser un trou et y verser environ 10 cl d'eau, mélanger à la fourchette en tournant du centre vers l'extérieur, il doit rester de la farine non humidifiée. Ajouter l'huile d'olive et former une boule avec les doigts, si c'est trop sec, ajouter un peu d'eau, si c'est trop collant, fariner la boule. On doit arriver à une boule de pâte souple qui colle presque mais en fait, non, elle ne colle pas ... L'emballer dans du papier transparent et la laisser reposer au frigo au moins une demi-heure.
Pendant ce temps, préparer la farce : 
Faire revenir les oignons dans 1 cs d'huile, ajouter toutes les tomates, le sel, le piment, le poivre et le laurier, porter à ébullition et laisser cuire jusqu'à ce que la plupart de l'eau se soit évaporée, ajouter alors le thon, et faire encore cuire 10 min. La farce ne doit presque plus contenir d'eau sinon elle humidifie trop  la pâte. Goûter, ajuster.
Préchauffer le four à 180°C.
Étaler la pâte sur le plan de travail, et, à l'aide d'un bol, découper des disques, puis garnir chaque disque d' 1 grosse cs de farce. Refermer en appuyant avec les doigts. Pour finir, enduire chaque chausson de jaune d'œuf dilué.
Mettre au four pour 25 à 30 min environ. Pour moi, la farce avait, pour certains empanadillas, détremper la pâte, donc je les ai retournés et remis à cuire un peu de l'autre côté (5 min environ).




lundi 26 juillet 2010

Risotto jaune de risoni au poisson

Je profite du temps pluvieux ardennais pour publier un des posts promis. Un titre long et pas très poétique. Quelques explications : je me suis inspirée (fortement) d'un message récent du blog Savoirs et Saveurs, au demeurant très intéressant et didactique ; risotto jaune  à cause du safran et des légumes jaunes de préférence) ; de risoni : c'est donc un risotto à base de pâtes italiennes en forme de longs grains de riz ; et au poisson : tout filet de poisson blanc fera l'affaire : je suis toujours réduite à utiliser des filets surgelés de poissons inconnus le plus souvent (je ne connais pas encore tous les noms de poisson en Hongrois...).

Une citation pas vraiment politiquement correcte :
Ils complotent de louer un hélicoptère pour enlever la Pierre Noire et lui substituer un enclos à cochons – plein de verrats dressés à couiner des saloperies à la vue des pélerins. “On a bien essayé e les entraîner à chanter des refrains à boire mais on a fait chou blanc...”

Ingrédients : (pour 2)
160 g de risoni (petites pâtes de la forme d'un grain de riz en un peu plus grand) De Cecco par exemple...
1 poivron jaune
2 carottes (jaunes, c'est encore mieux)
1 cs de "faux" pistils de safran (pour la couleur, mais pas vraiment pour le goût...)
3 filaments de safran (le vrai !, càd beaucoup plus fin et allongé)
1 oignon blanc
1 gousse d'ail
1 l de bouillon (Kub pour moi)
10 cl de vin blanc sec
2 filets de poisson blanc
2 cs d'huile d'olive
1 cs de jus de citron

Préparation :
Dans une cocotte, faire revenir l'oignon émincé dans l'huile d'olive 5 min à feu moyen; il ne doit pas brunir, ajouter le faux safran et les pâtes, remuer jusqu'à ce qu'elle deviennent translucides.
Verser le vin blanc et remuer jusqu'à absorption complète. Ajouter le poivron et les carottes coupés en dés, l'ail et les filaments de safran et 2 louches de bouillon. Et on continue sur le même principe qu'un risotto avec du riz : on attend l'absorption du liquide pour verser de nouveau la même quantité.
Quand les pâtes deviennent plus tendres (10 min environ après les premières louches de bouillon), ajouter le poisson coupé en dés et remuer délicatement. Laisser cuire encore 10 min maximum (en ajoutant toujours régulièrement le bouillon).
Goûter pour vérifier la cuisson et l'assaisonnement, on peut peut-être ajouter 1 cs de parmesan mais je n'en avais pas mis.
Servir chaud avec un peu de citron.

Rq : Il paraît (je n'ai pas testé) que l'ajout louche par louche du bouillon n'est pas utile pour les pâtes donc les risoni, qui ne contiennent beaucoup moins d'amidon que le riz. Mais l'ajout régulier permet cependant d'ajuster parfaitement la cuisson des pâtes.

lundi 5 juillet 2010

Poisson confit et couscous de chou-fleur

 


C'est mon dernier post avant mon retour (provisoire : vacances) en France !! (coool) Cette recette vaut surtout pour le chou-fleur : le résultat était correct pour le poisson, mais trouver du bon poisson (même congelé) en Hongrie relève de l'exploit... Pour la graisse d'oie ou de canard, il suffit d'utiliser celle recueillie lors de la cuisson d'un foie gras ; elle se conserve très bien, très longtemps. Ce n'est pas vraiment de la cuisson basse-température mais je dirais plutôt une cuisson douce...
Je recommande fortement cette manière d'accommoder le chou-fleur, rapide, simple et savoureuse !

La suite du délire : 

—Le fleuve est servi, Monsieur...
Les feuilles mortes obstruent la source, les géraniums corrompent la menthe religieuse sur la pelouse, palliant la crise de la pastille...

 
Ingrédients : pour 2
- 2 beaux filets de poisson type lieu ou cabillaud
- 2 cs de graisse de canard ou d'oie
- 1 cs de feuilles d'estragon
- 1 petit chou-fleur
- 1 cs d'huile d'olive
- Sel, poivre
- 1 cc de curcurma (optionnel)

Préparation :
Préchauffer le four à 120°C. Enduire les filets de poisson de graisse à l'aide d'un pinceau par exemple. Saler, poivrer et répartir l'estragon. Enfourner 20 min.
Rincer puis détailler le chou-fleur en bouquets et râper-les à l'aide d' une râpe à gros trous et finir la partie plus dure de chaque bouquet à l'aide d'une râpe plus fine.
Faire chauffer l'huile dans une grande poêle, (c'est à ce moment que l'on peut ajouter le curcuma) et faire revenir un quart d'heure environ la semoule obtenue. Saler poivrer, goûter et ajuster !

jeudi 1 juillet 2010

Gaspacho


Une recette fondamentale pour l'été chaud : et oui le soleil est enfin là, en grande forme... Dans ces moments, j'aime beaucoup le principe d'une soupe froide, rafraîchissante. Celle-ci est ultra-connue mais pourquoi ne pas publier des basiques ?... On pourrait croire que c'est facile et rapide à réaliser à condition d'y penser assez longtemps avant (comme pour toute soupe froide, en fait), mais en réalité pas vraiment. Pour la soupe aux petits pois, il y a les petits pois justement à écosser... et bien pour le gaspacho, il y a les tomates : moi je trouve ça long : retirer la peau alors la tomate est encore brûlante, ou alors faut attendre, mais là c'est vraiment long, ensuite ne garder que la chair sans les pépins... il y a peut-être d'autres techniques ??? Heureusement, le résultat était à la hauteur de mes attentes,  la couleur n'est pas terrible mais c'est à cause du poivron vert (je n'avais que ça !) et aussi je n'avais pas de vinaigre de xérès : mon placard regorge déjà et j'ai peur pour la solidité de la planche, donc à la place du vinaigre balsamique.

Bon évidemment il n'y rien de japonais là dedans, mais je mets les recettes nippones sur pause, car ma liste des futures publications est en pleine extension... (pour mémoire : risoni en risotto, empanachas, poisson basse temprature et semoule de chou-fleur, polenta grillée, pan cakes aux petits-pois ...) (je l'écris comme ça je me sens obligée de les publier, je suis en vacances, je ne dois pas faire ma paresseuse ^_^)
Un peu de délire avant de passer au vif du sujet :

Couillon pressé comme citron, entre le zist et le zest lest, bouillonne à ras de motte, feuille de rose pour pipe à eau —schnouf-gloup-gloup— odeur, souvenir de ce que je fus.

Ingrédients :
1 concombre
1 poivron rouge de préférence
5 petites ou 4 grosses tomates
1 oignon
1 gousse d'ail
3 cm de piment vert frais
1,5 cs d'huile d'olive
1 cs de vinaigre de xérès (si on a !)
Sel, poivre

Préparation :
Éplucher les tomates (il faut les plonger 3 ou 4 min dans l'eau bouillante), le concombre, l'oignon et l'ail. Enlever le pédoncule du poivron. Épépiner les trois premiers. Mettre de côté un bout de poivron, de concombre et de tomate et mettre le reste dans un blender (ou mixeur). Ajouter l'huile d'olive, le vinaigre, le sel et le poivre et mixer longtemps. Goûter et ajuster l'assaisonnement. Mettre au frais pendant 4h au moins dans les verres de service.
Couper en brunoise les morceaux de légumes restants (finalement je n'ai pas mis de tomate dans la brunoise).
Au moment de servir, ajouter la brunoise dans chaque verre.


jeudi 10 juin 2010

Wok de queues d'asperges aux crevettes

Puisque c'est encore la saison des asperges et que les recettes la concernant fleurissent sur les blogs culinaires, à mon tour d'en proposer une (trois en fait). D'ailleurs je viens de terminer l'amour au temps du choléra de Gabriel Garcia Marquez, des passages intéressants pour leurs côtés non conventionnels, mais ça ne restera pas un bouquin marquant pour moi. Quel est le rapport avec les asperges ? et bien le mari de l'héroïne les adore pour l'odeur post-digestion... Bref, victime d'une sinusite, je n'ai pas cette "chance", mais j'ai presque retrouvé tout mon goût pour savourer ces tiges, et j'en profite :

Soit d'une manière toute simple : épluchées, coupées en tronçons puis revenues dans l'huile d'olive. J'ajoute une cuillerée à soupe de sucre, puis une à deux cs de sauce soja. Je laisse cuire à couvert 10 à 15 min.

Dernièrement, nous avons testé un nouveau restau à Budapest A Propo, cuisine de saison, prix peu élevés, jolie présentation, le patron a pas mal voyagé apparemment, et c'est vraiment bon. J'avais choisi comme entrée des asperges enrobées de jambon (un fagot de vertes et un de blanches) avec des copeaux de parmesan. Elles étaient parfaitement croquantes et l'association acidité-salé fonctionne très bien. J'ai reproduit cette recette quelques jours plus tard : je les ai coupées à 10 cm de la pointe, puis elles ont cuit un peu moins de 10 min dans l'eau bouillante. J'ai formé mes fagots de 5 pointes avec une tranche de jambon sec. Je les ai passées au four chaud (190°C) 10 min et servies avec les copeaux de parmesan et du poivre au moulin.

Pour terminer la "vraie" recette du jour, extraite du magazine Saveurs, asperges version asiatique, pas vraiment japonaise, quoique... très pratique pour utiliser les queues quand, par exemple on a servi les pointes avec du jambon !



Moi, William Seward B, je me propose à présent de déchaîner le Verbe. Mon cœur de Viking plane au-dessus du grand fleuve brun, schnouf schnouf des moteurs de bateaux dans le crépuscule de la jungle, arbres gigantesques qui flottent à la dérive, leurs branches chargées de serpents lovés et de lémuriens contemplant mélancoliquement la rive — il plane sur la plaine lointaine du Missouri (le gamin trouve dans l'herbe une pointe de flèche rose) accompagné par les sifflets de trains invisibles, puis il me revient affamé comme un voyou des rues incapable de vendre le baba que Dieu lui a donné...

Ingrédients : (pour 4 personnes)
500 g de queues d'asperges vertes et (ou) blanches épluchées
32 crevettes décongelées crues ( pas trop petites)
4 cs de sauce soja (ils précisent en version moins salée si possible)
4 gousses d'ail
2 cs d'huile d'olive
1 citron vert
Poivre
Coriandre fraîche

Préparation :
Émincez les queues d'asperges (en tronçons de 1 cm environ), décortiquez les crevettes et hachez l'ail.
Faites chauffer l'huile dans une poêle ou un wok. Saisissez-y les asperges, ajoutez l'ail et laissez colorer 5 min à feu vif en remuant. Ajoutez la sauce soja puis les crevettes et laissez cuire 5 min à feu vif (attention les crevettes doivent être tout juste cuites, sinon elles deviennent dures). Poivrez puis ajoutez le jus de citron vert.
Servez chaud accompagné de riz et de feuilles de coriandre.

mercredi 2 juin 2010

Panna Cotta Fraises et Basilc


Encore deux photos du Japon, plutôt étranges... (au dessus, le quartier de l'électronique à Osaka et en dessous, au détour d'un jardin à Kyoto)


Plusieurs versions de la recette légère du jour : en image et en détails, la version fraises mixées. Mais je l'ai aussi expérimentée avec des fraises coupées en morceaux, également très réussie. Il faut avouer que les fraises hongroises sont de qualité et vraiment peu coûteuses. Cette s'inspire de Mercotte, (encore !)  mais j'ai remplacé la gélatine par l'agar agar et je l'ai allégée... (que de la crème fraîche, c'est vraiment trop ! mais ça doit être bon...) La photo est  vraiment nulle (dsl) ^ ^
Je ne suis jamais allée au Mexique, est-ce vraiment ainsi ??! un passage encore très musical :

 Un poids te tombe des épaules quand tu passes en territoire mexicain — et soudain, brutalement, le paysage te dégringole dessus, plus rien entre toi et l'horizon que le désert vaguement montagneux et les vautours : les uns des petits points qui tourbillonnent dans le lointain, les autres si proches que tu les entends fendre l'air de leurs ailes (un bruit sec, comme un épi de maïs que l'on décortique), et quand ils aperçoivent une proie ils jaillissent tout noirs du bleu du ciel, ce bleu horrible et écrasant du ciel mexicain, et giclent en entonnoir vers le sol...

Ingrédients :
pour la crème rose :
- 40 cl de lait entier ou 30 cl de lait demi-écrémé et 10 cl de crème fraîche 15 %
- 2,5 g càd 1+ 1/4 cc rase d'agar agar
- 40 g de sucre blond
- 6 fraises moyennes ou 4 grosses fraises
-  une demi gousse de vanille
pour la crème verte :
- 20 cl de lait entier (ou ...)
- 1/2 bouquet de basilic
- 15 g de sucre
- 1 g d'agar agar

Préparation :
Mixer les fraises avec 10 cl de lait. Verser le reste du lait dans une casserole avec l' agar agar et le sucre et la vanille grattée. Mélanger et porter à ébullition pendant 30 s. Puis mixer avec le reste du lait et verser dans les verres. Mettre au frigo au moins 1h.
Faire bouillir le lait avec le sucre, puis, hors du feu, ajouter le basilic et laisser infuser 10 min. Récupérer la moitié du lait, le faire à nouveau chauffer avec l'agar agar, mélanger et porter à ébullition pendant 30 s. Pendant ce temps, mixer le reste, le liquide doit devenir vert. Bien mélanger les deux laits et verser délicatement dans les verres sur le mélange rose. Laisser refroidir au frigo.
Au moment de servir, ajouter des fraises coupées en lamelles.



jeudi 27 mai 2010

Sablés au parmesan et nori


Une première photo du Japon : une rue très animée d'Osaka, remarquez la petite dame au premier plan... nous découvrons une des spécialités de la ville : le crabe : pas mal mais quand même très chiant à manger ! et puis une autre pour le contraste : le jardin zen de du château d'Osaka.Je profite de ce post pour signaler mon coup de cœur du moment : Mondkopf : il est jeune, il est beau, il est français et il mixe comme un dieu... Mais je m'enflamme... Pour être plus exacte et réaliste : son premier album est vraiment excellent : il est sorti depuis plus d'un an je crois, mais j'ai mis beaucoup de temps à le télécharger et à l'écouter en entier (il est évident que télécharger, c'est mal, donc, comme j'aime cet album, je vais l'acheter ^_^ (et oui je fais partie des quelques irréductibles qui achètent encore des albums en CD)). Voici un extrait (ce n'est pas une "vraie" vidéo mais juste une image)

Revenons-en à nos moutons —les sablés— un mix d'une des dernières recettes de Mercotte et d'une recette de Saveur, magazine que je recommande chaudement ; une partie recettes assez simples en général mais intéressantes et une autre découvertes et voyages, qui nous donne aussitôt l'envie d'aller visiter la région en question. Ces sablés sont originaux et très simples à réaliser. On peut évidemment varier la recette à l'infini : à la mimolette comme dans le magazine, chèvre et thym...

Avant les détails, un passage totalement tripé, un truc de ouf, malade...

Rhabille ta peau dans l'hôtel des Chancres à Louer où les fraudeuses allongent toute la comptée à la maison passe-vérole, c'est du même, rien de sain dans ces chtouilleuses pourries jusqu'au trognon de ton vide-pomme tout neuf. Qui a tiré la pomme ? Tell que je te dis, pomme de reinette et pomme d'api, tapis tapis rouge... Le rouge-gorge tombe sous le trait de ma fidèle arbalète, une goutte de sang rougit sa gorge...


Ingrédients :
200 g de farine
50 g de gruyère
30 g de parmesan
70 g de beurre
1 oeuf
3 pincées de fleur de sel
1 plaque d'algues Nori séchée

Préparation :
Découpez avec une paire de ciseaux le Nori ( la peut-être ???) en fines lamelles puis en morceaux de 1 cm de long environ.
Râpez finement le gruyère et le parmesan.
Réunissez la farine, le sel, le Nori, le fromage dans une jatte. Incorporez le beurre coupé en petits morceaux et mélanger du bout des doigts.
Lorsque le mélange est grumeleux mais homogène (un peu comme un crumble), ajoutez l'œuf et si ça ne suffit pas,1 ou 2 cs d'eau pour lier le tout.
Façonnez la pâte en un cylindre de 30 cm de long (ou 2 de 20 pour moi) et enveloppez-le dans du film alimentaire et faites durcir au congélateur 30 min si vous êtes pressé et au frigo 2 h.
Préchauffez le four à 180 °C.
Retirez le film et découpez le cylindre de pâte en tranches de 7 mm de large (très précis le magazine !)
Déposez-les sur une plaque du four recouverte de papier sulfurisé et faites cuire au four 20 min (pas plus, pas moins, la cuisson est vraiment parfaite)
Laissez-les refroidir avant de déguster...
Pour accompagner : du champagne bien sûr :)

jeudi 20 mai 2010

Salade croquante de printemps


Recette simplissime, de saison avant quelques posts d'inspiration japonisante ; des photos d'abord de nos repas au Japon puis quelques recettes testées en ce moment et dans les prochains jours (ou semaines).

"— Et alors, Brad, que nous as-tu mitonné pour le dîner ?
" — Va m'attendre dans la chambre, chou, c'est une surprise.
"Brad le chasse gaiement de la main, s'enferme dans la cuisine et noue son tablier brodé...

J'ai hésité à mettre la suite, mais ce n'est vraiment pas joli voire dég........, donc vous resterez sur votre faim ^ ^

Ingrédients : (pour 2 personnes)
1 petite botte de radis émincés finement
2 carottes râpée grossièrement
4 feuilles d'ail des ours émincées
2 oignons jeunes ou des cives émincées avec le vert
1 cs de graines de tournesol
1 cs de graines de courges (je n'en avais pas)
1 cs de gomasio

pour la sauce : jus de citron, huile de noix, huile neutre
1 cc de moutarde à l'ancienne
Sel (un peu, il y a déjà le gomasio), poivre

Préparation :
Mélangez tous les ingrédients de la salade, émulsionnez tous les ingrédients de la sauce et versez. Re-mélangez !

vendredi 23 avril 2010

Ragoût de veau


un post très rapide avant de partir au Japon !!! ^_^
Un excellent ragoût adapté d'une recette de Jamie, très simple, rapide. Dans la recette originale, il utilisait du bœuf et le "panait" dans la farine. Pas question, évidemment que je le fasse !

Browbeck et le Jeune Seward se bagarrent avec des chârtreuses à cochon à travers granges, poulaillers et chenils affolés... chevaux qui hennissent, la gueule retroussée sur les grandes dents jaunes, vaches qui meuglent, chiens qui hurlent, chats empalés qui piaillent comme des nouveaux-nés, troupeaux de verrats aux soies hérissées qui pètent du groin...

J'adore ce mot "groin", il sonne bien... un jour, au marché, je prendrai en photo l'étalage de groins, j' hallucine à chaque fois que je passe devant...

Ingrédients : (pour 4 personnes)
800 g de jarret de veau sans os, coupé en morceaux de 5 cm
1 boite de tomates pelées
1 poireau coupé en rondelles
2 oignons rouges pelés et émincés
2 carottes pelées et coupées en rondelles
3 gousses d'ail non pelées
romarin (frais si possible)
2 feuilles de laurier
1 petite poignée de cèpes secs
1/2 bouteille de vin rouge
Quelques branches de persil
1 bâton de cannelle
Sel, poivre
Huile d'olive

Préparation :
Préchauffez le four à 180°C. Dans une cocotte passant au four, faites revenir dans l'huile d'olive les oignons puis les légumes et la cannelle sur feu moyen 5 min. Ajoutez la viande, mélangez puis ajoutez les tomates, le vin, le sel et le poivre. Portez à ébullition. Couvrez la cocotte de 2 couches d'aluminium puis du couvercle et mettre au four pendant 3h.
Avant de servir, retirez la cannelle et les brins de romarin, goûtez et rectifiez l'assaisonnement.



mercredi 21 avril 2010

Cuisine à quatre mains

Pas de recettes aujourd'hui mais quelques photos de notre dernière expérience à quatre mains : inspiration exclusive de Very Easy Kitchen, gâteau à l'huile d'olive et au citron de Pierre Hermé (reproduit strictement à l'identique) et piccata de veau aux noix de pécan ; là, par contre, nous avons été obligées de transformer la recette : pas de noix de pécan à Budapest (trouvées ultérieurement...) et pas de fond de veau, donc noix de cajou, et un peu d'eau. Cependant nous avions des légumes tous frais (petites pommes de terre nouvelles) arrivant du marché et du veau coupé très fin et finalement très bon.Verdict : le plat principal était bon mais manquait de jus et les noix de cajou n'apportaient pas grand chose, donc à réessayer !
gâteau vraiment excellent, cuisson et consistance parfaite.
et merci à AC pour ta fructueuse collaboration ! (pour le choix des recettes, le plus difficile et pour la réalisation)

samedi 10 avril 2010

Une tarte aux Pommes


Encore une nouvelle recette de tarte ! Oui, mais elle est sucrée cette fois-ci, et toujours alternative : flocons d'avoine et huile pour la pâte. C'est excellent version salée, alors pourquoi pas en version sucrée ? Je dois dire que ce que je lui préfère, c'est le côté un peu rétro de la pâte qui revient sur les pommes et qui, grâce au lait, est bien dorée (et le petit goût de cognac (hongrois) des raisins secs^ ^).

Et aussi une histoire de tarte das la citation :
—J'ai été démissionné dans l'intérêt de la patrie... Assieds-toi petit, je t'offre de la tarte aux myrtilles, j'ai une note de frais... Une bouchée pour toi, une bouche pour le singe qui te bouffe le dos—ça lui donne le poil luisant.

Ingrédients :
Pâte :
- 150 g de farine (T70)
- 40 g de flocons d'avoine
- 10 g de sucre
- 1 pincée de sel
- 3 cs d'huile neutre
Garniture :
- 3 pommes
- jus de citron
- 1 grosse poignée de raisins secs
- 2 cl de cognac (ou rhum)
- 1 oeuf
- 2 cs bombées de poudre d'amande
- 3 cs bombées de sucre blond
- 6 cl de lait

Préparation :
Dans un verre, verser le cognac sur les grains de raisins pour les faire gonfler.
Préparer la pâte :
Dans un récipient, mélanger la farine, les flocons , le sucre et le sel. Creuser un puits puis verser un petit verre d'eau tiède (10 cl environ), mélanger à la fourchette au maximum puis ajouter l'huile et malaxer avec les mains de manière à former une boule (limite collante). L'emballer dans n film puis la laisser reposer au frigo le temps de préparer la garniture (au moins une demi-heure).
Préchauffer le four à 190°C.
Éplucher les pommes et les couper en tranches. Les citronner pour éviter l'oxydation.
Dans un bol, fouetter l'œuf, le sucre, le lait et la poudre d'amande.
Étaler la pâte dans un moule (en métal : c'est toujours mieux pour la cuisson) et laisser dépasser les bords.
Garnir de pommes en cercle : c'est plus joli !
Verser la préparation à l'œuf, puis répartir les raisins sans le cognac.
Enfin rabattre les bords de la pâte et à l'aide d'un pinceau les enduire de lait.
Placer au four environ 30 à 35 min. Les bords des pommes doivent être un peu marrons et la pâte bien dorée.


Rq : Si vous aimez la musique un peu bruyante, un peu psychédélique, pour certains morceaux, une bonne ligne de basse plutot eighties, voici pour vous The Brian Jonestown Massacre : Who Killed Sgt. Pepper ? c'est EXCELLENT, à écouter de préférence alcoolisé(e)...

vendredi 12 mars 2010

Tarte Céleri Bleu



Manque total de régularité dans le travail.
Pardon.
Encore une tarte salée, mais au céleri.

Livre de recettes, traité du savoir-faire qui étend l'expérience à d'autres niveaux, d'autres plans, portes ouvertes au fond d'un vouloir immense... des portes qui n'ouvrent que sur le Silence... Le festin nu exige de la part du lecteur un Silence absolu sans quoi il n'entendra plus son pouls...

Ingrédients :

- pour la pâte :
130 g de farine T70
30 g de flocons d'avoine
1 cs de graines de pavot
2 cs d'huile d'olive
7 cl d'eau tiède
1 pincée de sel

- pour la garniture :
1 céleri moyen
3 oignons rouges
quelques branches de persil (optionnel)
2 œufs
80 g de bleu d'Auvergne ou de tout autre fromage bleu
7 cl de lait + 2 cs pour la cuisson du céleri
huile d'olive
sel, poivre


Préparation :
Préparer la pâte : mode d'emploi ici.
La laisser reposer au frigo.
Pendant ce temps préparer la garniture :
Dans une première poêle, faire revenir les oignons émincés dans 1 cs d'huile d'olive, saler, baisser le feu et laisser confire avec un couvercle. Dans une autre poêle, faire revenir le céleri coupé en cubes d'un bon centimètre de côté, puis ajouter les cs de lait, un peu de sel, couvrir et laisser cuire à feu doux jusqu'à ce les cubes deviennent tendres.
Préchauffer le four à 180°C.
Dans un saladier, battre les œufs, ajouter le lait et le bleu coupé en petits morceaux, saler légèrement et poivrer.
Étaler la pâte (moule rectangulaire pour moi), Disposer les oignons puis les cubes de céleri et verser l'appareil dessus, saupoudrer de persil haché.
Enfourner pour une demi-heure environ.

vendredi 29 janvier 2010

Pain vigneron au comté et aux noix


Lundi, j'étais malade, un peu de fièvre, mais avec un reste d'énergie pour cuisiner. Comme j'avais besoin de réconfort, je me suis fait plaisir en me préparant ce que je préfère : du pain et de la mousse de lait... J'adore la mousse de lait au point de commander des capuccinos dans les cafés alors que je n'aime pas le café. Tordue... surtout que la mousse de lait est presque toujours polluée par l'amertume du café (la plupart du temps, je subtilise à mon voisin sa mousse... et comme il est gentil, il me l'offre sans aucun problème ^_^). Mais, ô miracle, nous avons trouvé à Ikea un petit ustensile permettant de fouetter le lait chaud dans la tasse. Donc je peux maintenant déguster ma propre mousse de lait. Évidemment elle est mois réussie que la vraie. Mais, question réconfort pour malade, c'est parfait...
Le pain maintenant. C'est aussi une obsession. Il suffit d'acheter une MAP, me direz-vous. Oui, mais c'est encombrant et ce que j'ai déjà gouté ne m'a pas toujours satisfait. Alors un robot pour pétrir, j'en ai déjà parlé sur ce blog, un jour viendra où j'aurai mon propre robot (rouge !) mais pour l'instant, toujours la même histoire : trop encombrant, accumulation d'objets, déménagements etc. (arguments contre) Donc jusqu'à dimanche dernier, je me contentais de trouver le meilleur pain possible à Budapest (industriel malheureusement). Je me rattrape en nous faisant, par exemple, courir à travers tout Paris pour trouver le vainqueur du concours de la meilleure baguette. Elle était excellente d'ailleurs (un petit goût de noisette, croûte parfaitement craquante, mie moelleuse...), nous n'avons pas regretté nos quelques kilomètres dans les jambes.
Revenons au pain maison, une recette du livre Cuisine Campagne de Lilo, que je recommande par ailleurs (bonnes idées, bien expliqué, simple en général), me tentait depuis longtemps. Et lundi, tous les ingrédients étaient réunis pour la réaliser : du temps, de la levure de boulanger, du comté, des noix. Le résultat était au delà de toutes mes espérances. A vrai dire je n'y croyais pas trop, pétrissage à la main, four pas terrible mais le pain était BON, tellement bon qu'une heure après être sorti du four, il a failli être totalement englouti par un être vorace, rentrant du travail. Mais je me suis battue et le partage a été équitable. Finalement la réalisation n'est pas si compliquée, il suffit de savoir qu'on va avoir les mains collantes pendant tout le pétrissage mais on s'y habitue... En tout cas il faut absolument suivre la recommandation suivante : ne pas modifier les quantités de la recette, en particulier pour la farine, c'est collant et ça doit être collant, il faut faire avec et surtout ne pas en rajouter.

"Messieurs, permettez-moi d'enfiler une perle : on en apprend beaucoup plus sur son prochain en lui parlant qu'en l'écoutant"
Des verrats font soudain irruption, le Professeur se détend comme un colosse et verse des perles à plein seaux dans l'auge du bauge...
— Je ne suis pas digne de lui croquer les pieds ! grognonne le leader des cochons.
—Laisse tomber, chef, ils sont en argile.



Ingrédients :
- 350 g de farine blanche T55
- 150 ml d'eau tiède
- 100 ml de vin rouge
- 1 cs d'huile d'olive
- 1 cc de sel
- 10 g de levure de boulanger fraîche
- 50 g de noix concassées
- 70 g de Comté

Préparation :
Mélanger la farine et sel dans un saladier. Ajoutez la levure émiéttée et travaillez-la comme une pâte à crumble. Faites un puits, versez l'eau tiède, l'huile d'olive et le vin. Mélanger au départ à la fourchette, puis déposez la pâte sur le plan de travail. Elle est très collante et c'est normal.

Pétrissage : saisissez la pâte à pleines mains, soulevez-la le plus haut possible et étirez-la de manière à insérer le plus d'air possible. procédez ainsi pendant 10 à 15 min, jusqu'à ce qu'elle devienne souple et élastique (elle était encore un peu collante pour moi). Raclez les restes et formez une boule.

Repos : Dans un saladier recouvert par un torchon, laissez-la reposer dans un endroit sec et chaud 2 heures au moins. ( la température idéale est de 25 à 28 °C) (près d'un radiateur en hiver par exemple). La pâte doit avoir doubler de volume. (attention le vin ralentit l'action de la levure).

Lorsque la pâte a bien levée, étalez-la sur le plan de travail légèrement fariné en rectangle. Ajoutez le Comté rapé grossièrement et les noix sur une moitié et repliez l'autre moitié dessus. Scellez les bords en appuyant légèrement et divisez le pâton en 4 rectangles de taille égale.Farinez vos mains et torsadez chaque petite baguette. Récupérez les morceaux de noix et de Comté et disposez-les sur les pains. Disposez les pains sur une plaque , recouvrez d'un torchon et laissez lever encore 1 heure.

Cuisson : une demi-heure avant la fin de la levée, préchauffez le four à 240°C. Lorsque les pains ont bien levé, enfournez-les et jetez aussitôt un verre d'eau sur la lèchefrite du four (la vapeur permet la formation d'une croûte). Baissez la température à 220°C et faire cuire une vingtaine de minutes.

mercredi 27 janvier 2010

Saumon à l'unilatéral, purée de betteraves rouges, orange et gingembre


Sur une idée d'AC, j'ai voulu aussi tester la purée de betteraves rouges à l'orange (avec zestes ^ ^) et légèrement aromatisée au gingembre. Et bien l'association est réussie et quelle jolie couleur ! excellent accompagnement de pavés de saumon à l'unilatéral, ma cuisson préférée, bien qu'elle me pose encore quelques problèmes techniques (cf fin de la recette !) Pour rappeler la purée, j'avais disposé du gingembre et de l'orange mais on peut évidemment adapter avec n'importe quoi. Grâce à cette cuisson plusieurs avantages : aucun ajout de graisse et on peut maîtriser le degré de cuisson du saumon et le servir encore légèrement rose foncé sur le dessus.

Vous connaissez la cité d'Interzone ? non ? et bien en voici un avant-goût :

Les graillons de toutes les cuisines du globe flottent sur la Cité, mêlées à des nuages d'opium et de hachisch, à la fumée résineuse et rougeâtre du yage, aux remugles de la jungle, du goémon marin, des fleuves croupis, d'excréments desséchés et de sueur et d'entrecuisses.

Rq : le yage est une substance hallucinogène et WB, sous son empire, a imaginé Interzone...

Ingrédients : (pour 2)
- 2 pavés de saumon avec peau
- du gros sel
- 1 orange non traitée si possible
- 1 petit bout de gingembre
- 2 betteraves ( pour moi longues et assez grosses)
- couscous
- beurre
- huile d'olive
- crème fraîche
- sel, poivre blanc

Préparation :
- Faire cuire les 2 betteraves rouges dans l'eau environ 25 min. Elles étaient encore assez fermes. Les égoutter. Les mettre dans une casserole avec 2 cuillerées à soupe d'huile d'olive, du sel et le jus et le zeste d'une demi-orange et 1 doigt de gingembre râpé (merci microplane !) sur feu doux pendant 20 min. Mixer, poivrer, goûter et ajuster l'assaisonnement. Ajouter 1 bonne cuillerée à soupe de crème fraîche et mélanger.
- J'ai tartiné du zeste d'orange et du gingembre râpé sur le dessus des pavés de saumon et saupoudré de fleur de sel. Dans une poêle à fond épais pas trop grande, recouvrir le fond d' 1 petit cm de gros sel et déposer délicatement les pavés dessus. Faire cuire sur feu vif jusqu'à ce qu'il ne reste plus qu'un petit morceau rose foncé sur le dessus. On peut ajouter un couvercle à mi-cuisson pour accélérer la cuisson. Poivrer légèrement.
- Pendant ce temps, verser la semoule de couscous avec un peu de sel dans un récipient creux et recouvrir d'eau bouillante, il doit y avoir environ un demi centimètre d'eau au dessus de la semoule. Recouvrir d'un torchon et laisser gonfler. Quand la graine est bien gonflée, (on peut rajouter de l'eau au besoin), déposer deux noix de beurre et égrener à la fourchette.
Dresser dans les assiettes ( je n'ai pas encore la technique pour enlever la peau et le sel du saumon , donc je la laisse et il faut donc éviter de prendre des grains de sel, ce n'est pas pratique... si quelqu'un a une idée pour améliorer le service, je suis preneuse !) et server aussitôt.

Soupe Curcuma, Chou-Fleur, Noisettes


Une soupe d'hiver, pour se réchauffer par ce froid glacial, c'est indispensable. Celle-ci est originale, délicieuse et très simple un mélange de douceur (pour le goût) et de croquant (pour la texture) bien que ce ne soit pas le terme tout à fait approprié, mais rien ne me vient pour l'instant.

une citation calme :

Un petit avion rouge trace des arabesques das la substance trop bleue du ciel, un serpent à sonnettes frappe sa proie, un cobra se cabre, se détend, crache son venin blanc, perle d'opale et de nacre qui retombent en pluie silencieuse dans l'air calme et transparent comme glycériné.


Ingrédients :
- 1 chou-fleur
- 1 oignon
- 1 cs de curcuma
- 80 g de noisettes
- Bouillon KubOr (1l)
- Huile d'olive
- Sel, poivre

Préparation :
Faire torréfier à sec les noisettes dans une poêle. Retirer le plus possible de leur enrobage brun. Mettre de côté 2 cs pour la décoration. Concasser grossièrement le reste.
Faire revenir dans l'huile l'oignon haché. Ajouter le curcuma, bien mélanger. Pendant ce temps, laver le chou-fleur, détacher les têtes, couper le centre en morceaux et ajouter le tout dans la casserole. Verser le bouillon, le chou doit être recouvert entièrement. Ajouter les noisettes. Faire cuire à petits bouillons pendant une petite demi-heure.
Mixer à l'aide d'un mixer plongeant. (on peut retirer au préalable 2 louches de liquide pour ajuster l'épaisseur). Poivrer, goûter et ajuster le sel.
Au moment de servir, ajouter quelques noisettes concassées dans chaque bol.


mercredi 20 janvier 2010

Tarte aux épinards


On enchaîne avec la tarte aux épinards. La photo n'est pas terrible : la tarte est encore dans son emballage, pas très sexy ! et pas de photo de coupe : je l'ai emmené le soir même chez des amis. J'ai repris la recette de La Pâte de Laurence Salomon avec davantage d'explications. Deux ans après l'avoir testée pour la première fois, je commence à maîtriser : rapidité, efficacité : texture réussie à tous les coups. Mais il m'a fallu deux longues années de pâte un peu sèche, plus ou moins dure...


Il pouffa d'un rire noir qui avait peut-être une obscure fonction d'orientation comme le cri de la chauve-souris. Puis il se tût brusquement, en suspension dans l'air, sans un mouvement, écoutant tout au fond de lui-même. Il avait capté la fréquence silencieuse de la came. Son visage aux pommettes hautes se lissa, comme s'il avait été soudainement enduit de cire jaune. Il patienta le temps d'une demi-cigarette. Le Matelot savait attendre. Mais son regard brûlait d'une fringale desséchante. Il fit pivoter d'un quart de tour son masque de famine circonspecte pour examiner l'homme qui venait d'entrer. Terminus, dit la Bedaine, s'assit à une table et examina la salle du café d'un œil vide et froid comme un périscope. Son regard passa sur le Matelot et il hocha imperceptiblement la tête. Seuls les nerfs à vif du mal de came auraient pu enregistrer cette saccade infime.


Ingrédients :
- 160g de farine T70
- 40 g de flocons d'avoine (petits)
- 1 cs de sésame blanc grillé
- 3 cs d'huile d'olive
- 10 cl d'eau tiède
- sel

- 600 g de feuilles d'épinards (j'en avais malheureusement moins )
- 1 oeuf
- 25 g de parmesan
- 15 cl de lait ribot
- 100 g de ricotta (j'ai déjà remplacé par du tejföl bleu et un peu de chavroux pour les hongrois qui ne trouvent pas de ricotta ^^)
- 4 gousses d'ail
- Sel, poivre

Préparation :
- pour la pâte : Mélanger la farine, les flocons, le sel et le sésame dans un récipient. Creuser un trou au milieu, y ajouter l'eau. Mélanger à la fourchette en ajoutant au fur et à mesure la matière sèche dans le trou. S'il le faut, finir avec les doigts pour former une boule, ajouter l'huile en 2 fois et l'incorporer à la boule en malaxant avec les doigts. Filmer la pâte et la laisser reposer au frigo au moins une demi-heure.

- pour la garniture : laver et sécher les feuilles d'épinards. Les faire revenir dans l'huile d'olive. Saler. Ajouter les gousses d'ail pressées (je retire au préalable les germes). Arrêter quand toute l'eau contenue dans les feuilles est évaporée.
Dans un saladier, battre l'oeuf avec le lait ribot, la ricotta, le parmesan râpé, le sel et le poivre. Mélanger aux épinards. On peut les couper un peu si les feuilles sont trop grandes.
- Etaler la pâte, verser la garniture et enfourner 30 min environ à 180°C.

Salade Chou blanc, Cumin et Orange


Aujourd'hui, non pas un, mais deux posts !!! impressionnant, non ? pour commencer une salade, (encore !), mais non, ce n'est pas la même ! Cette fois-ci c'est une vraie salade d'hiver, du chou blanc, plein de vitamines, de l'orange, plein de vitamines, du cumin, plein de ... ah non ça ne marche pas ! ... propriétés digestives, je crois.

un passage très évocateur, poétique presque :
On verse donc l'extrait dans une vieille bouteille de Pernod et en route vers La Nouvelle-Orléans à travers un décor de lacs iridescents et de torchères à la flamme orange pâle, de marécages et de dépotoirs, d'alligators vautrés sur des boîtes de conserve et les tesson de bouteilles, de motels aux arabesques de néon, de gigolos en carafe qui se plantent sur des montagnes d'ordures pour brailler des obscéités aux voitures qui passent...

J'écoute en même temps le dernier album de Midlake, qui devrait sortir début février (!), excellent, pop folk américain tranquille, qui se bonifiera sûrement après davantage d'écoutes.

ingrédients :

- 1/4 de chou blanc
- 2 oranges
- 2 cs jus de jus de citron
- 1 petite cs de sirop de grenade
- 1 cs de graines de cumin
- 2,5 cs d'huile d'olive
- sel, poivre

Préparation :
Couper en lamelles les plus fines possibles le chou blanc. Peler à vif l'orange ( commencer par les 2 chapeaux puis la partie latérale). La couper en tranches assez fines puis chaque tranche en six. Récupérer le maximum de jus dans le plat de service. Mélanger le chou, les quartiers d'orange et le cumin.
Préparer la sauce : s'il reste de la chair d'orange sur la peau, recueillir le jus dans un petit récipient, ajouter le citron, le sirop de grenade, l'huile, le sel et le poivre. Émulsionner, goûter, ajuster et verser dans le plat. Remuer et servir bien frais.

jeudi 7 janvier 2010

Salade Fenouil et Orange


Pour reprendre en douceur, une salade fraîcheur, parfaite pour évacuer les toxines accumulées pendant ces dernières semaines !
Un seul inconvénient à cette salade : le fenouil et l'orange ne sont pas synchronisés au niveau des saisons.
Pour la reprise, j'essaie d'être rapide. Une petite citation tout de même :

(suite de la précédente et lointaine citation)
Le Professeur arrive à bicyclette portant une brochette de têtards. Il gravit l'estrade en se tenant le dos (une vache meuglante pendue à un câble de treuil se balance au dessus de lui).

Très court aujourd'hui. En effet la suite est pleine d'insanités ...


pour 2 personnes :

Ingrédients :
- 2 petits fenouils (les plus frais possible)
- 1 orange
- 5 olives noires
- citron
- huile d'olive : la meilleure possible
- sel, poivre

Préparation :
Peler à vif l'orange ( commencer par les 2 chapeaux puis la partie latérale). La couper en tranches assez fines puis chaque tranche en quatre. Récupérer le maximum de jus dans le plat de service.
Laver et essuyer les fenouils, enlever les queues et les parties pas très belles. Emincer ensuite le plus finement possible chaque fenouil en lanières.
Couper les olives en petits bouts.
Mélanger le tout dans le plat.
Préparer la vinaigrette : sel, poivre, 2 cs d'huile d'olive et le jus d'un quart de citron environ. Goûter. Verser dans le plat et bien mélanger.
Server frais.