samedi 10 octobre 2009

Imam Bayildi


La recette du jour est turque. Je pourrais vous faire croire que je l'ai ramenée d'Istanbul, et réinventée à ma façon. Mais non, je n'en ai jamais mangé à Istanbul et je l'ai juste recopiée du magazine Cuisine et Vins. Mon honnêteté me perdra... C'est excellent, fondant, un peu sucré, épicé... et d'ailleurs l'Imam s'est évanoui devant ce plat !!! (oui, oui c'est la traduction). Je les ai servies avec de la graine de couscous revenue avec des grains de raisin.

(la suite)
Les étudiants sont installés sur des bancs de square rouillés, sur des blocs de calcaire coquillier et des tinettes de jardin, sur des caisses et des fûts de pétrole, sur des souches d'arbres et des poufs de cuir poussiéreux et des tapis de gymnastique. Ils portent djellabas, blue-jeans, hauts-de-chausses et pourpoints, boivent de l'alcool de maïs dans des bocaux à confiture et du café dans des boites de conserve, fument de la marijuana roulée dans du papier d'emballage et des tickets de loterie, se piquent à l'héroïne avec compte-gouttes et épingles à nourrice, étudient journaux hippiques, romans-photos et grimoires mayas...

Pas de grand rapport avec la cuisine mais je trouve ce passage très évocateur, c'est surement du à la précision de l'écriture de Burroughs.


Ingrédients pour 4 personnes :
4 aubergines
100 g de raisins secs blonds
2 gousses d'ail
4 oignons
8 tomates (ou une boite de tomates pelées)
2 feuilles de laurier
2 brins de thym
huile d'olive
sel, poivre

Préparation : (facile mais un peu long)
Préchauffez le four à 180°C.
Coupez les aubergines en deux dans le sens de la longueur, huilez leur surface.
Mettez-les au four pour 20 min.
Pendant ce temps, faites gonfler les raisins dans l'eau tiède.
Hachez les oignons et l'ail.
Si vous utilisez des tomates fraîches, c'est plus long car il faut les peler, les épépiner, les concasser. J'avoue, j'ai été paresseuse et j'ai juste coupé en morceaux mes tomates en boite.
Faire fondre les oignons dans l'huile d'olive, ajouter l'ail et les tomates, les raisins (je les ai coupés en deux, ils étaient trop gros à mon goût) et la chair des aubergines que vous avez récupérée à l'aide d'une cuillère en faisant attention à conserver entière l'enveloppe. Salez, poivrez.
Laisser mijoter un quart d'heure.
Il vous reste à remplir les aubergines, parsemer la surface de thym et de laurier émiettés et les passer au four 15 min.

Note : FFFF

samedi 26 septembre 2009

Salade de sarrasin kacha au poulet et au raisin

Mais non, je ne t'avais pas abandonné, tu t'es inquiété pour rien... Rassure-toi, bloggi, j'ai pas mal de recettes en réserve à te proposer. (et oui je me mets à la mode hongroise : appeler tout on entourage par un diminutif se terminant en i, et là, tu es fier, tu te rends compte que tu fais partie de mon entourage !) Des vacances très longues, donc, pendant lesquelles j'ai mangé plein de bonnes choses, la meilleure pizza du Monde (je suis allée au restaurant (Da Michele) où on propose les meilleures pizzas de Naples (et parmi les moins chères soit dit en passant), or les meilleures pizzas d'Italie sont napolitaines et l'Italie est Le pays de la pizza, CQFD). Je me suis fait mon premier étoilé ! (La Cachette à Valence), excellent : pavé de thon au foie gras (euh, non pas de photos, je me suis précipitée un peu trop vite...) J'ai aussi une nouvelle cuisine, j'ai donc eu besoin d'un petit temps d'adaptation mais maintenant je suis prête à te submerger de posts.
Pour commencer cette nouvelle année (scolaire), une salade hyper originale, plutôt genre biobio, mais excellente et étonnante. Elle est à base de Kacha (du sarrasin grillé venant de Pologne ou d'Ukraine, voisine de la Hongrie, cependant la Kacha n'a pas réussi à passer la frontière, sauf dans les magasins bio, plus d'infos ici) qui donne un gout fumé (comme pour les crêpes au sarrasin) qui est contrebalancé par le sucré du raisin et du miel de la sauce, on ajoute le coté vif du céléri et le moelleux du poulet et voilà le résultat : (soyons modeste : je n'ai rien inventé : cf le dernier numéro du magazine (très interessant) Saveurs).


La citation du jour (elle sera en fait en plusieurs épisodes, ne ratez pas la suite ^^):

Des ânes et des chameaux, des lamas, des pousse-pousse, des charrettes de marchandises halées par des enfants arc-boutés, les yeux saillants comme des langues de pendus, palpitants, rouges de haine animale. Des troupeaux de moutons, de chèvres et de bétail à longues cornes passent entre les étudiants et les professeurs.

Ingrédients : (pour 2)
1 blanc de poulet
100g de kacha
2 branches de céléri avec quelques feuilles
1 petite grappe de raisin (à petits grains)
20g de pignons de pin
1/2 oignon rouge
huile d'olive
et pour la vinaigrette :
1 grosse cs de vinaigre (de Reims pour l'original, je n'ai évidemment pas ça ici) de vin rouge
1 cc de miel (d'acacia, c'est mieux..)
1 cc de jus de citron (je n'avais que du vert, pas dérangeant du tout)
sel, poivre

Préparation :
Faire griller à sec les pignons (surveiller, pas comme moi).
Faire revenir le blanc de poulet coupé en longues lanières un peu moins de 10 min suivant l'épaisseur. Laisser refroidir puis trancher dans la largeur.
Faire bouillir une grande quantité d'eau chaude salée, y laisser cuire la kacha (ils disent 4 min), je dirais plutôt 6. Egoutter et rincer sous l'eau fraiche.
Laver les grains de raisin, le céléri et l'oignon. Emincer l'oignon, et le céléri, couper les grains de raisin en deux.
Mélanger ou dresser le tout dans les assiettes . Assaisonner de vinaigrette.
Server frais ou à température ambiante.

Note : FFFF
Et vous qu'en pensez-vous ???

samedi 27 juin 2009

une Tarte aux légumes



Nous mangeons régulièrement des tartes aux légumes, toujours le même principe, la fameuse pâte de Laurence Salomon, légère, des légumes (oignons, courgettes, carottes, petits pois, panais ...) et une base avec des œufs, du lait et du fromage. Bref, j'ouvre le frigo, et j'assemble. Je publie celle-ci car elle était particulièrement réussie : le croquant de la carotte rapée associé à la douceur des oignons et au chèvre... Les quantités ne vont pas être très précises ; mais il suffit d'adapter. Très bonne le jour même mais encore meilleure le lendemain, froide.

Aujourd'hui la citation est plus proche de la cuisinière que de ses expériences mais par n'est pas sans lien avec au groupe que j'écoute en ce moment, et que je découvre, même s'il date de 1968 : Os Mutantes. Des brésiliens psychédéliques... joyeux, original : une envie forte me prend d'agiter la tête d'avant vers l'arrière !!!

Une ménagère américaine (ouvrant un paquet de Lux) : Pourquoi ils ont pas inventé un oeil électronique que le paquet s'ouvrirait tout seul en me voyant et sauterait dans les mains du Robot Á-Tout-Faire qu'il l'aurait déjà vidé dan l'eau ?... Mon Á-Tout-Faire déraille complètement depuis jeudi dernier, parce qu'il m'a fait du gringue et que j'ai pas voulu lui tripoter les manettes... et le Vide-Ordures qui me répond avec insolence, et ce vieux dégoutant de Mixer qui essaye de se faufiler sous mes jupons... moi qui ai un rhume terrible et les intestins tout constipés... si j'acceptais de lui caresser les manettes peut-être bien qu'il me donnerait un lavement...


Je voudrais un robot, un vrai, je veux dire, c'est-à-dire un KitchenAid. ^_^

Mais j'ai pas de place... ;(


La version encore emballée !

Ingrédients :
pour 2 ou 3
la pâte :
150 g farine T65
50 g de petits flocons d'avoine
1 cs de graines de pavot
3 cs d'huile
1 pincée de sel
de l'eau

l'appareil aux œufs :
3 œufs + 1 jaune
3 gros oignons
4 petits oignons nouveaux avec le vert
du lait (ribot pour moi, parce qu'il y en avait au frigo)
1 petit chèvre frais coupé en morceaux
de la sarriette
1 grosse carotte

Préparation :

Mélanger tous les ingrédients secs de la pâte, ajouter un peu d'eau pour former un début de boule, puis l'huile d'olive puis encore de l'eau si la pâte n'est pas assez souple. Laisser la boule reposer 1/2 h.
Pendant ce temps, émincer les oignons et les faire revenir et suer dans 1 cs d'huile d'olive. Râper la carotte grossièrement. Préparer l'appareil en battant les oeufs, le lait puis en ajoutant le fromage émietté. Ajouter la sarriette (ou du thym), du sel, du poivre et la carotte.
Préchauffer le four à 200°C (sans chaleur tournante pour moi, je trouve que ça assèche la pâte).
Etaler la pâte dans un moule en métal (c'est mieux). Répartir les oignons dessus. Verser l'appareil en étalant les carottes.
Enfourner pour une petite demi-heure.
Laisser, si possible, refroidir un peu, c'est meilleur !


mercredi 24 juin 2009

LE Pleyel

Après recherche, je n'ai toujours pas trouvé pourquoi ce gâteau s'appelle ainsi. Peut-être un hommage de son créateur, Robert Linxe ; (...) en fait, après une recherche plus approfondie ; ce monsieur a crée son premier gâteau au chocolat dans sa première maison située ... ... et oui ! en face de la salle Pleyel ! Voilà pour l'explication. Je vous donne la version que j'ai utilisée qui est apparemment différente de la VO pour la température du four : cuisson lente pour moi à 160°C au lieu des 210°C prévus (violent, non ?). Je n'ai pas inventé cette version mais prise (empruntée) ici ; à mon avis un des meilleurs blogs sur les gâteaux ! Je l'ai réalisée dans un grand moule à cake et j'ai terminé dans des mini-moules (d'où la photo), le gros ayant été avalé (apprécié !) la veille très rapidement ... En fait les minis étaient excellents le lendemain (meilleurs d'après F., plus coulants, moelleux à l'intérieur). Les tranches du milieu du cake collectif étaient parfaites mais les extrémités un peu trop cuites et donc trop sèches.
J'avais gouté récemment du chocolat noir parfumé au ras-el-hanout, et j'avais vraiment apprécié l'association, donc j'ai voulu renouvelé l'expérience dans un gâteau. J'en ai donc ajouté 1 cc mais nous n'avons rien senti. J'en mettrai plus la prochaine fois !

Citation rapide :
Le Rendez-Vous des Omophages occupe tout un côté de la Plaza, un entrelacs de cuisines, de gargotes, de garnis exigus, de vertigineux balcons de fer, de soupiraux ouvrants sur les bains en sous-sol.



Ingrédients :
200 g de chocolat noir ( un mélange pour moi de 70% lindt et noir Nestlé)
180 g de beurre coupé en fines tranches
5 oeufs
180 g de sucre glace
75 g de poudre d'amande
100 g de farine
20 g de sucre en poudre

Préparation :
Faire fondre le chocolat (normalement au bain-marie) mais dans une casserole à feu très doux ça marche aussi !, ajouter le beurre, mélanger. Retirer du feu.
Séparer les blancs des jaunes. Ajouter à la préparation précédente les 5 jaunes et fouetter. Ajouter ensuite le sucre glace, la poudre d'amande et la farine, mélanger.
Préchauffer le four (chaleur tournante) à 160°C.
Monter les blancs en neige, quand ils sont fermes, aouter le sucre en poudre et battre de nouveau.
Ajouter en trois fois (de plus en plus délicatement) les blancs à la préparation chocolatée.
Verser dans un moule à cake ou dans des moules en silicone individuels.
Faire cuire au four 15 min pour les petits et 25 à 30 min pour le gros.
Laisser refroidir (sur une grille).


dimanche 21 juin 2009

Tarte aux cerises


En ce dimanche, une nouvelle recette de tarte. Encore ! me direz-vous... Manque d'originalité total... oui, c'est vrai ; mais ce matin je ne peux vraiment pas faire mieux : prendre l'initiative d'écrire un billet est déjà une activité surhumaine pour mon cerveau embrumé ! Donc, une tarte, aux cerises, très simple avec de la pâte sablée (inratable : je vous le promets). Tiens ! blogger ne connait pas le mot "inratable", il est trop nul... ça existe, pourtant, non ? Bref, une dernière remarque : énorme changement depuis la dernière recette : j'ai un nouvel appareil photo !!! ça se voit, non ?

Aujourd'hui, je ne vais pas vraiment citer un passage de The Naked Lunch mais plutôt un extrait de l'introduction qui explique le titre. Et là, je me rends compte que j'ai ajouté un "The", déformation due au Français, je corrige mon erreur : le titre exact est Naked Lunch.

C'est Jack Kerouac qui m'a suggéré ce titre et je n'en ai compris la signification que très récemment après ma guérison. Il a exactement le sens de ces termes : le festin NU — cet instant pétrifié et glacé où chacun peut voir ce qui est piqué au bout de chaque fourchette.

je vous laisse méditer.

Ah oui, dernière chose : la recette du Pleyel (Le gâteau au chocolat) arrive bientôt ! ^ ^



Ingrédients : pour un petit modèle

Pâte sablée :
120 g de farine
60 g de beurre fondu
30 g de sucre
1 giclée de lait
1 blanc d'oeuf

des cerises (je n'ai pas pesé : assez pour recouvrir totalement la pâte, une couche à l'envers et une couche à l'endroit pour combler les creux).

50 g de pistaches non salées (malheureusement mon stock ramené d'Istanbul s'épuise et je n'a pas encore trouvé d'alternative à Budapest...).

La recette originale (Elle à Table) prévoit du sucre mais je n'en ai pas mis : les cerises étaient assez sucrées à mon goût (mais je ne suis pas très "sucre")
(Je me rends compte que je fais une surconsommation de parenthèses) ^ ^

Préparation :

Mélanger la farine, le sucre puis le beurre et le lait. Former une boule. Laisser reposer une demi-heure (au moins) au frigo.
Pendant ce temps, dénoyauter les cerises. Je les ai coupées en deux. A l'aide d'un mixer, hacher les pistaches, plus ou moins finement, ce n'est pas grave s'il reste des morceaux un peu gros.
Préchauffer le four à 210°C. Foncer un moule à tarte. Badigeonner la pâte de blanc d'oeuf (ainsi elle reste plus ferme et absorbe moins le jus des cerises). Etaler la poudre de pistaches (en garder un peu pour saupoudrer le dessus) puis les cerises.
Enfourner pour une demi-heure environ, jusqu'à ce que la pâte soit dorée.

C'est excellent !!! le mariage cerises et pistaches est vraiment réussi. Seul bémol : un peu difficile à manger sans détruire l'agencement des cerises.

samedi 6 juin 2009

spécial Maman : la tarte à la rhubarbe



Aujourd'hui, un billet spécial :

BONNE FÊTE MAMAN !

Voilà l'endroit où je note quelques unes de mes recettes testées ! (bonne lecture) et donc le test hommage : la tarte à la rhubarbe, classique dessert ... Mais cette tarte est difficile à réaliser à Budapest, malheureusement... Les Hongrois n'aiment pas la rhubarbe... Quelle tristesse... Ils ne savent vraiment pas ce qu'ils loupent ; toute cette acidité en tartes, muffins, compote, tiramisu que je pourrais réaliser mais non, je reste frustrée : au marché pas ou peu de rhubarbe ; et pourtant j'en vois dans les jardins mais ils doivent la considèrer comme de la mauvaise herbe. Les pauvres ! et pauvre de moi... Mais un jour, par hasard, il y en avait au marché, miracle !
Cette recette est très simple, mais évidemment faite maison entièrement ^_ ^ !!! ; à tester évidemment ! une pâte un peu sucrée, croustillante et un appareil à base de lait et de crème fraiche :

mais avant la citation très en rapport aujourd'hui ^ ^:

" Je dis ça comme ça et puis je rentre chez moi et je mets de l'eau à chauffer et je verse dedans un peu de l'elixir avec des clous de girofle un peu de cannelle et de sassafras et je donne ça à boire à Lise la pauvre et je crois que ça lui fait du bien en tout cas elle a arrêté de me faire chier.


Ingrédients : (pour une petite tarte tout en longueur)
150 g de farine bio T70
5 cl d'huile d'olive
5 cl d'eau
1 petite cc de cannelle en poudre
2 cc de sirop d'agave (ou 1 cs de sucre complet ou pourquoi pas du miel mais je n'ai pas testé)
de la rhubarbe
10 cl de crème liquide et 5 cl de lait
25 g de sucre complet

Préparation :
La veille, si possible, ou 2 h avant, éplucher les batons de rhubarbe ; puis couper les en petits tronçons. Les mettre dans un récipient et saupoudrer de 10 g de sucre. Mélanger et laisser au frigo. Ainsi la rhubarbe perd un peu de l'eau contenue qui, sinon risquerait de rendre votre garniture trop liquide.
Dans un récipient, mélager la farine et la cannelle ; creuser un puit et verser l'huile, l'eau, le sirop. Mélanger avec une cuillère puis former une boule. Laisser reposer un peu puis foncer un moule à tarte.
Préchauffer le four à 190°C. Egoutter votre rhubarbe et disposer-la sur la pâte ; il doit y avoir une épaisseur de 3 ou 4 cm. Dans un bol, mélanger bien le sucre restant, le lait et la crème puis verser sur la rhubarbe. Enfourner pour 30-40 min environ. La rhubarbe doit être dorée sur le dessus.

Note : FFF


lundi 1 juin 2009

Quoi faire avec des blancs d'oeufs ? des financiers !



Après avoir refait ma recette de moelleux coulants aux chocolat (essai de nouveau excellent et encore trop rapidement mangé ; ils étaient d'ailleurs accompagnés par un coulis à la fraise...), il me restait des blancs d'œufs. Mais qu'en faire ? Des financiers bien sur. Mais il a encore fallu que je fasse mon originale : ils sont verts... vraiment verts. Matcha est donc passée par là. Vous ne la connaissez pas ? c'est une poudre (verte, incroyable ?!) de thé vert très utilisée au Japon pour la cérémonie du thé et à la mode en Europe (quoique déjà dépassée, c'était un "it" ingrédient il y a deux ans environ...). Ce dessert était une agréable conclusion à un plat de spaghetti noirs (à l'encre) accompagnées d'asperges blanches, de grosses crevettes, le tout revenu dans un émincé d'ail et d'oignon nouveaux, avec un soupçon de crème fraiche et d'un reste de mozarella di buffala et saupoudrés d'algues séchées. Voici le résultat :


Une petite citation : (le rapport avec la cuisine est peut-être un peu vague, mais j'aime ce passage^_^)

Je cherchais un nom, triant dans mon crâne une liste de sobriquets, éliminant sur le champ M. M. (Mouton Morveux), M. M. M. (Mauviette en Mâle Manque) et M. M. M. M. (Morphino Minable Mange-Morceau), en mettant d'autres de côtés pour examen ultérieur, hésitant, tamisant, réduisant, cherchant le nom idéal, la réponse.

et la recette des financiers :

(avant cuisson)

Ingrédients : (pour une vingtaine de mini-moules Habitat)
- 100 g de beurre
- 40 g de poudre d'amande
- 80 g de sucre glace (j'en ai mis un peu moins)
- 30 g farine de tamisée
- 2 (bonnes) cc de thé vert Matcha (plus on en met, plus c'est vert mais attention à ne pas exagérer, ce n'est pas qu'un colorant, ça a aussi du goût et il faut encore sentir l'amande)
- 3 blancs d'œufs

Préparation :
Faire fondre le beurre jusqu'à l'obtention d'une légère coloration dorée et un arôme de noisette.
Mélanger les ingrédients secs puis les blancs et enfin le beurre.
Laisser reposer au moins 4h au frais.
Préchauffer le four à 170°C et faire cuire 12 min environ mais ça dépend de la taille de vos moules (disons entre 10 et 15 min).

Note : FFFFF !!!!!

PS : j'écoute Molasses, ça me rappelle beaucoup une de mes séries préférées : Deadwood ; j'ai vraiment l'impression de revoir le générique en entendant le deuxième morceau de l'album A Slow Messe ; du folk, du post-rock, et le Western.

mardi 26 mai 2009

Velouté froid de petits pois au jambon blanc


Pour se rafraichir les idées par cette chaleur, rien ne vaut une soupe ! Cela parait contradictoire ? Mais non, pas du tout, il faut aussi penser aux soupes froides....
Celle-ci peut même devenir un plat complet accompagnée d'une tranche de pain grillée. J'adore cette soupe pour son côté doux, savoureux (en particulier avec des petits pois frais tout juste écossés), pour la récompense après écossage particulièrement long et chiant. Je conseille une musique énergique en fond : par exemple Handsome furs, oui cela me semble parfait, des guitares, du son un peu gras, une voix éraillée ; ils me font vraiment penser à 16 Horsepower. Mais je divague ! Le jambon blanc n'est pas indispensable mais apporte vraiment un plus côté sensations dans la bouche et au goût ! Dernière chose : en Hongrie, j'utilise un certain type de yaourt un peu gras : tejföl mais je ne vois pas trop quel pourrait être l'équivalent en France. Une idée ?

la citation du jour : (un peu longue) ; ne soyez pas effrayés ; la recette est juste après !!! ^ ^

Dorures et peluche vermillon. Un bar rococo devant un mur de coquillages roses. L'air est chargé d'une odeur écœurante et maléfique de miel moisi. les invités des deux sexes, en tenue de soirée, boivent leur pousse-café avec des chalumeaux d'albâtre. Un Mugwump levantin se prélasse tout nu sur un tabouret de bar recouvert de soie rose. Il lèche d'une longue langue noire un caillot de miel tiède au fond d'une coupe de cristal. Ses parties génitales sont d'un dessin exquis, sexe bien circoncis, poils noirs et lustrés. Il a des lèvres très minces d'un bleu violet de gland, des yeux vides et calmes d'insecte. Les mugwumps n'ont pas de foie et se nourrissent exclusivement de sucreries.

Vous imaginez la scène ? personnellement (ai-je des problèmes ???) Je vois quelque chose de ouaté qui correspond assez à cette soupe... (ok, j'ai des problèmes)

Ingrédients :
- 800 g de petits pois (avec leur cosse)
- 1 oignon (nouveau)
- un petit bouquet de coriandre
- 1/2 yaourt crémeux
- 1 cs de graines de moutarde
- Bouillon (KUB or)
- Poivre au moulin
- huile d'olive
- 2 tranches de jambon blanc

Préparation :
Ecosser les petits pois (bon courage !). Les rincer. Nettoyer l'oignon et l'émincer.
Faire revenir l'oignon dans l'huile d'olive. Ajouter les petits pois et recouvrir de bouillon. Porter à ébullition et cuire 15 min. Laisser refroidir.
Verser dans le blender (ou avec un mixeur), mixer avec le yaourt, la coriandre et les graines de moutarde en ajustant la quantité de liquide (je mets tout ce qui est solide et je rajoute le liquide au fur et à mesure).
Mettre au frigo. Servir très frais avec le jambon coupé en petits morceaux et un tour de moulin.

Note : FFFF

vendredi 22 mai 2009

Moelleux au chocolat au coeur fondant

Je continue sur ma lancée : des moelleux au chocolat au coeur fondant... une recette d'un Elle à table de l'année dernière inspirée de Michel Bras.
Nous ne nous attendions pas vraiment à un résultat parfait : c'est-à-dire avec vraiment du chocolat fondant au milieu mais en fait si ! le contraste entre le tour moelleux et le centre coulant était vraiment excellent et surprenant. Malheureusement , ils étaient tellement bons, que je n'ai pas eu le temps de les prendre en photo avant qu'ils soient mangés. Une prochaine fois peut- être !
Précision importante, ce n'est pas moi qui ait réalisé cette recette mais F. Il faut rendre à César...
^ ^
Une citation de chef ?!!!

Naguère, A. J. réserva une table un an à l'avance chez Robert, dont le chef colossal règne hargneusement sur la cuisine la plus raffinée du monde. Son regard est chargé d'un mépris si foudroyant qu'on voit maint client terrorisé se rouler par terre devant lui et se compisser de la tête aux pieds dans un effort convulsif pour s'attirer l'indulgence du maitre de céans.


Ingrédients : pour 8 muffins (toujours dans les gros moules en silicone Habitat)

125 g de chocolat noir (normal) + 8 carrés de chocolat noir corsé mis au congélateur 30 min environ.
125 g de beurre (salé pour moi)
2 oeufs + 2 jaunes
40 g de sucre semoule
40g de farine

Préparation :
Préchauffer le four à 200°C.
Faire fondre le chocolat concassé dans une casserole à feu doux (ou au bain-marie si vous préférez) avec le beurre.
Fouetter vivement les oeufs avec le sucre, ajoutee la farine puis mélanger.
Ajouter le chocolat fondu et mélanger.
Verser dans chaque moule en introduisant un carré de chocolat (très froid).
La préparation peut attendre le bon moment pour être mise au four, c'est-à-dire un quart d'heure avant de les manger !
Glisser au four 10 min, mais cela dépend de votre four.
Démouler (ou non) et server aussitôt !

Note : FFFF

Muffins pistaches et cerises


Beaucoup trop longue entre deux posts, oui je sais. Mais aujourd'hui je me rattrape : je vais faire encore plus fort : plusieurs posts le même jour !!!
le premier : sur le vif : je viens de réaliser une recette sans aucune originalité... mais tellement exceptionnelle... le résultat est mortel, Mortel plutôt. Des Muffins. (le M Majuscule est de rigueur)

La recette m'est pas de moi : merci Camille ! Cependant j'ai ajouté une petite touche perso : ni framboises, ni myrtilles; mais des pistaches et des cerises. Je ne pense pas en avoir déjà parlé, donc je répare cette erreur : il y a au moins une chose à laquelle il faut rendre hommage à Budapest : non, pas les Bains, non, pas le Sziget,, ni le Danube mais ......................................................... Suspens ............................................................ les fruits et légumes. Enfin, précisons : du marché. Les producteurs locaux vendent en particulier à cette époque des fraises, des asperges, des petits pois, des cerises (et oui déjà !) excellents et à des prix défiant toute concurrence. Je n'avais jamais vu ça jusqu'alors. Bon, OK, le Nord et les Ardennes ne sont pas forcément réputés pour la qualité de leurs fruits et de leurs légumes; mais ici ils n'ont rien à voir, vraiment meilleurs !
La recette est prévue pour 12 gros muffins. Mais je n'ai pas de moules si gros mais des jolis petits moules hyper pratiques de chez Habitat, donc il y a 12 gros et une quinzaine de petits : les plus mignons...
Regardez :
Avant :















Après :


















On dirait qu'ils sourient... ^ ^

La petite touche finale : quelques morceaux de cerises et des pistaches concassées sur le dessus. Précision : malheureusement on ne trouve pas de pistaches non salées à Budapest ( je n'en ai pas encore vues); elles viennent d'Istanbul.

Et maintenant le moment que vous attendez tous avec impatience :
— La recette ?
— Non, biensur : la citation !!! ^_^

— Alors quoi Archie tu te payes du noir de poulette hein tu te payes du ragoût de chocolat hein ?
— Tu parles mon vieux et ça fait pas un pli ah si je m'en paye bon eh bien c'est pas tout ça mais j'ai le devoir qui me met le doigt au cul comme on dit y a ma vieille écrémeuse qui m'attend la pauvre.
— Il doit plus y avoir beaucoup de babeurre dans cette vieille baratte-là je parie.

Trop en adéquation avec la recette du jour qui, évidemment, se fait avec du babeurre...^ ^


Pour 12 muffins
Ingrédients :
450 g de farine
150 g de sucre
2 c à c de levure
1/2 c à c de sel
375 ml de lait ribot
2 gros œufs
85 g de beurre tempéré

1 grosse poignées de pistaches non salées concassées légèrement.
2 grosses poignées de cerises ( dénoyautées et coupées en 2 ou 3)
(Désolée, je n'ai pas pesé !)

Préparation :
Préchauffer le four à 160°C.
Mélanger la farine, le sucre, la levure et le sel dans un saladier. Mélanger dans un autre saladier les œufs (légèrement battus), le beurre et le lait. Verser la deuxième préparation sur la première. Battre le moins possible : les ingrédients doivent être tout juste mélangés. Terminer en incorporant les fruits. Remplir au 3/4 les moules à muffins et faire cuire pendant 15 minutes environ (chaleur tournante pour moi)
Surveiller la cuisson car les muffins doivent à peine dorer.

MORTEL, MOELLEUX, ...

un commentaire en M ?!

samedi 9 mai 2009

Salade de pâtes, tomates confites, bleu et céléri


Je tiens mes promesses : un nouveau billet publié seulement 4 jours après ! impressionnant, non ?
Ok, je suis en vacances, donc c'est plutôt normal...
L'été arrive à Budapest, et qui dit été, dit salade. Trop facile. En fait, j'avais réalisé cette recette il y a quelques temps, donc je me mets à jour. Et auourd'hui je fais court :


La citation : (toujours Burroughs pour ceux qui ne suivent pas ^_^)

Des trafiquants de Viande Noire — la chair de la scolopendre aquatique noire, le Mille-Pattes géant qui peut atteindre deux mètres et vit dans un univers de roches sombres et de lagunes aux couleurs d'arc-en-ciel — exhibent des crustacés paralysés au fond des caches secrètes de la Plaza qui ne sont accessibles qu'aux Mangeurs de Viande.


La recette :
Ingrédients (4 personnes)

350 g de pâtes (Conchiglie Rigate)
100 g de bleu des Causses
6 tomates
2 tranches de jambon sec (facultatif)
quelques brins de céleri (les plus tendres possibles)
huile d'olive, jus de citron
sel et poivre

Préparation :
Préchauffer le four à 120°C.
Couper les tomates en 6 quartiers. Les déposer sur la plaque du four, saupoudrer de sel et d'huile d'olive. Mettre la plaque au four pendant 1h au moins de manière à ce que les tomates deviennent confites.

Faire cuire les pâtes le temps indiqué sur le paquet.
Pendant ce temps, couper le bleu en petits dés, le jambon en lamelles et hachez le céleri.
Préparer la vinaigrette avec 1cs de jus de citron et 2 cs d'huile, le sel et le poivre.

Mélanger le tout dans un grand plat en mettant de côté quelques cubes de bleu et 4 feuilles de céleri.
Server tiède dans des bols avec en ajoutant sur le dessus le bleu et le céleri restants.

Note : FFF






mardi 5 mai 2009

Cake aux olives, chèvre et épinards


Beaucoup trop de temps entre deux messages... Promis, je serai plus régulière !
Au programme aujourd'hui, un cake, quoi de plus banal me direz-vous ; c'est vrai mais tout blog de cuisine qui se respecte (celui-ci se respecte-t-il vraiment ? 2 messages...) se doit d'avoir sa recette de cake. Cependant un soupçon d'originalité : le lait ribot que je viens enfin de découvrir, deux ans après le reste de la blogosphère...
Donc le lait ribot, autrement appellé babeurre ou buttermilch en Allemagne est un ingrédient magique (oui, vous avez bien lu ! magique) : il permet d'obtenir un moelleux incomparable.
En Angleterre, il est, parait-il, très utilisé pour les muffins, donc dans des recettes sucrées. J'ai donc testé sur des muffins au citron et pavot (http://cakesinthecity.blogspot.com/2008/03/lemon-poppy-seeds-muffins.html)et comme il m'en restait (je trouve à Budapest des pots d'1/2 L et il faut vite le consommer une fois entamé), je me suis dit : "pourquoi pas un cake salé ?", un petit tour sur la toile, et oui je n'étais pas la seule à y avoir pensé !!! et voici ma recette adaptée :

Juste avant de la donner, une digression (encore !), je me suis promise une autre chose : à chaque post une citation de The Naked Lunch mais toujours en rapport avec la nourriture (plus ou moins...) :
Iris est un des cas favoris de Benway. " Nom de Dieu, l'organisme humain peut tenir le coup en se nourrissant exclusivement de sucre de canne. (...). Cette andouille est en pleine santé, c'est la fierté de l'Amérique. Je démens catégoriquement les bruits selon lesquels elle se nourrirait de sperme (...)".


Ingrédients : pour un cake

Pour la base :
150g de farine
1 sachet de levure déshydratée (sans phosphates...)
3 oeufs
20 cl de lait ribot
50g de gruyère rapé
2 cs d'huile d'olive
sel, poivre

Pour la garniture :
70 g d'olives noires
1 cabécou (ou tout autre fromage de chèvre)
300 g de feuilles d'épinards

Préchauffer le four, chaleur tournante à 180°C.
Faire revenir les épinards dans l'huile d'olive de manière à éliminer toute leur eau.

Préparer la pâte :
Battre les oeufs, verser le lait, mélanger, puis tout en remuant ajouter la farine et la levure.
Pour finir, ajouter le gruyère et l'huile d'olive, saler (un peu) et poivrer en goûtant.

Ajouter les olives coupées en petits bouts, le cabécou en dés et les feuilles d'épinards hachées (un peu) au couteau.
Verser dans un moule à cake et mettre au four 40-45 min.

Note : FFFF
parfait pour l'apéro !


mercredi 25 mars 2009

Couscous carottes, panais et épices


Mon premier post !!! je suis presque intimidée, non ; anxieuse, non ... j'ai trouvé : fébrile ! Bon et bien je me lance : J'adore les carottes, les panais, (ce n'est pas du tout un légume oublié à Budapest, il n'as jamais disparu...) et le couscous.

Voici donc un : Couscous, Carottes, Panais sautés et épices (ingrédient magique : mélasse de grenade; je n'aurais jamais cru trouvé ça ici... une petite boutique vaguement bio où j'ai aussi trouvé des fèves Tonka, un truc de ouf...)

Une dernière chose avant la recette, en parallèle de mes expériences culinaires, je risque aussi de vous faire part de mes écoutes et là, c'est Good Arrows, le dernier album de Tunng, ça faisait très longtemps que je ne l'avais pas écouté, je ne dirais qu'un mot : "ça déchire sa race" (oups : 3 en trop ^_^). J'accepte évidemment aussi tout commentaire sur la musique ...

Et j'oubliais (oui ! j'adore aussi les digressions !), mais j'y reviendrai sûrement plus tard plus en détail : The Naked Lunch, non pas que je veuille me comparer à Burrough, ni prétendre avoir compris le bouquin, mais c'est pour moi un auteur marquant et j'avoue : j'ai croisé un jour à Vienne une sandwicherie du même nom, avec d'excellents sandwichs, simples et bons.

Ingrédients (pour 2) :
5 carottes nouvelles

2 panais
3 oignons rouges jeunes avec le vert
1 grand verre de graine de couscous fine (pour moi mélange complet et normal)
1cc de cumin entier, 1 de cc graines de coriandre, 1 petite cc de graines de moutarde, 1 cc de curcuma.
1 cs sucre brun
1 cs de mélasse de grenade
3 cs d'huile d'olive
beurre

sel, poivre

Préparation :
Mettre le couscous dans un grand saladier, recouvrir d'eau bouillante (1 cm environ), laisser gonfler sous un torchon.

Pendant ce temps, faire griller à sec les épices dans une poêle, puis les broyer. Emincer les oignons, dans la même poêle, faire revenir la partie rouge (ou blanche) dans 1 bonne cs d'huile d'olive.
Eplucher, les carottes et les panais, les couper en fines rondelles . Quand les oignons ont un peu fondu, ajouter les carottes et les panais, bien remuer. Puis ajouter le sucre, le sel et les épices. Ajouter 1 ou 2 cs d'eau et recouvrir avec un couvercle. Laisser cuire à feu doux pendant 20 min.
Quand la graine a gonflé, égrener avec une fourchette et ajouter quelques petits morceaux de beurre. Puis passer le couscous 10 min à la vapeur.

Préparer la vinaigrette avec 2 cs d'huile d'olive et 1cs de mélasse de grenade, sel et poivre.
Dans un saladier mélanger le couscous, les légumes, le vert des oignons tout en conservant une cs et la sauce. Goûter et rectifier l'assaisonnement.

Note : FFF (sur FFFFF) (toute ressemblance avec des situations existantes ne saurait être que purement fortuite... ici F est en fait une initiale...)
Comme vin ? un vin blanc fruité, non ?

Et vous ?